Innover pour des territoires VITIcoles REspectueux de l’ENVironnement.

Le journal LA TRIBUNE a réalisé une entrevue avec Lydia Héraud, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine en charge de la viticulture et des spiritueux, relatant tous les principaux angles du programme Vitirev pour 2030.

Nous vous proposons un résumé de ce moment expliquant cet investissement important de 200M€.

Vitirev a pour but de faire évoluer la fillière viti-vinicole, autant sur le plan des pratiques culturales, que sur les plans des cépages, du numérique, du changement climatique ou encore du RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprise). Cette évolution passe par des objectifs chiffrés : rendre 100% des surfaces viticoles régionales engagées dans l’agriculture biologique, le label HVE (Haute Valeur Environnementale) ou dans la norme ISO 14001 en comptant 85% certifiées. Cette transition vise également à réduire à moins de 1% la part des agents chimiques CMR (Cancérogène, Mutagène et Reprotoxique).

 

Biocontrôle

Cette facette du programme se fera via l’utilisation de molécules et des interactions naturelles pour lutter contre certains nuisibles pour protéger les plantes et les sols. Comment ? Grâce au rassemblement des départements R&D (Recherche & Développement) de trois entreprises en vue de proposer aux viticulteurs un « protocole de traitement commun clef en main et tout au long de la vie de la vigne pour diminuer les intrants chimiques à chaque étape ».

Pour se faire, Vitirev est en train de mettre au point une plateforme : Vitidata. Elle aura pour but de faire remonter les informations nécessaires pour permettre aux vignerons de savoir qui utilise quel produit de biocontrôle et dans quel but. L’objectif étant de mutualiser les traitements.

Numérique

Des essais sont réalisés avec des robots de désherbage.

Nouveaux Cépages

En Charente et en Gironde, deux serres de vignes-mères sont en développement, en milieu protégé et très contrôlé, pour mettre au point des cépages naturellement résistants aux ravageurs et au changement climatique. 

 

Pour conclure, ce programme répond aux importantes difficultés commerciales que connaissent les vins de Bordeaux à cause de l’économie mondiale mais aussi à l’importance accordée par les consommateurs au respect de l’environnement et l’attrait grandissant pour des vins et des exploitations respectant leur environnement.